Mardi 28 mars, en lien avec la Maison de la poésie de Rennes, les élèves de 3A et de 3C ont rencontré le poète Stéphane Bouquet. Ils ont pu l’interroger sur son activité poétique, ses inspirations et son dernier livre « Le fait de vivre ». Ils ont également pu lire leurs propres textes, inspirés de ce recueil. Ces textes sont maintenant affichés au CDI.
Voici des extraits de textes qu’ils ont écrits à l’issue de cette rencontre :
Mardi 28 mars, nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer un poète au CDI du collège, dans le cadre du prix « Les découvreurs » organisé par la Maison de la poésie. Cette rencontre nous a permis de découvrir ce qui se cache derrière un simple recueil. Cette heure passée avec Stéphane Bouquet nous a permis d’en savoir plus sur son métier. Il a pu nous répondre et nous faire découvrir son point de vue sur la poésie, sur le métier de poète et son quotidien. Durant notre entrevue avec l’auteur du « Fait de vivre », nous avons beaucoup travaillé pendant les cours et en dehors pour que le poète soit à l’aise et réponde à nos questions. Nous avons même été très curieux en lui posant des questions non prévues, mais très pertinentes, à la fin de l’interview. La classe a été très impliquée dans ce travail et a découvert une autre facette de la poésie.
Il a su nous transmettre sa passion pour la poésie.
Nous lui avons posé plein de questions et il y a répondu avec bonne humeur. Il s’est exprimé avec des mots justes et adaptés à nous, ce qui nous a permis de bien comprendre les réponses qu’il nous donnait. Ses nombreuses réponses ont pu éclaircir notre point de vue sur la poésie. Nous n’avons pas vu l’heure passer du fait que tout a été bien organisé.
Nous avons beaucoup appris sur le métier de poète. Il nous a expliqué plein de choses sur sa vie, par exemple qu’il n’a pas directement voulu devenir poète dès son plus jeune âge, mais cette passion lui est venue vers ses vingt ans. Il a découvert la poésie en 3e et a voulu devenir écrivain en 1re. Il a découvert sa passion pour l’écriture durant ses années de lycée et a porté un plus grand intérêt pour la poésie en vieillissant.
Il nous a expliqué comment vivre de ce métier, et que très peu de poètes ont la chance de pouvoir en vivre, c’est trop précaire. Il a pu nous éclairer sur certains sujets. Par exemple, on a vu que la majorité des poètes ne gagnaient pas leur vie en écrivant de la poésie. Un recueil vendu 10 € ne leur rapporte que 1 €. Il était plutôt à l’aise avec nous car il avait l’habitude de parler de son métier avec des jeunes. C’est pour cela que lui fait plusieurs métiers comme scénariste, prof de lecture de vers et d’autres dérivés des métiers de la littérature.
Nous avons surtout eu des réponses sur sa façon de travailler et sur son inspiration qui dépend de ses sensations et ses envies. Nous avons appris comment il fait pour confectionner un poème et un recueil. Pour les poèmes, il les confectionne le matin très tôt dans son lit de environ 5h à 10h du matin : c’est pour cela qu’il se couche assez tôt. De plus, pour trouver des idées de poèmes, il se promène dans la rues, dans les champs, au bords de mer : c’est l’extérieur et le vivant qui lui donnent toutes ses idées. Son inspiration fleurit lorsqu’il se balade dans la rue ou lorsqu’une chose ou un objet l’interpelle. Stéphane Bouquet met beaucoup de temps pour écrire un recueil (environ 3 à 4 ans ) car il se relit de nombreuses fois et de nouvelles idées peuvent émerger. Cela témoigne de la patience qu’il faut pour ne pas se décourager dans cette profession. Il nous a expliqué que vivre de la poésie est bien plus compliqué que ce que l’on pensait. Pour écrire ses poèmes, il doit se balader, avoir l’esprit libre. A travers cet échange, nous avons pu entrevoir toute la passion et le dévouement dont il fait preuve au quotidien car nous avons compris que la poésie est un art de vivre. Ce qui lui a plu dans la poésie, c’est la rencontre avec d’autres personnes et voir la vie sous un autre angle.
Ensuite, nous lui avons proposé les poèmes que nous avions faits en classe : il nous a dit qu’il avait été très touché par nos poèmes. Vous pouvez les retrouver au CDI : ils y sont affichés. En effet, pendant les séances de préparation pour cette heure, nous avons pu créer plusieurs poèmes. Ce qui nous a beaucoup plu.
Nous avons bien aimé cette rencontre avec Stéphane Bouquet. Elle a été très constructive sur comment écrire de la poésie mais aussi, et surtout, sur le point de vue d’un poète sur la poésie. Nous avons aimé pouvoir échanger avec lui et partager nos ressentis et nos poèmes pendant cette séance. Sa façon de voir les choses était intéressante à écouter. On pense que cette rencontre a pu être bénéfique pour toute la classe et que ça nous a tous plu. Il a su nous répondre en toute sincérité et nous exprimer son ressenti, ça nous a permis d’en apprendre plus sur la poésie et de découvrir des choses qu’on n’aurait pas forcément apprises en classe.
On le voyait concentré pour nous répondre et pour écouter les personnes de la classe qui sont passées devant lui pour lire leur poème : nous avons remarqué qu’il a été très sensible, très touché par nos textes. Il nous a donné des conseils et des recommandations, de son point de vue « professionnel ». Et pour finir, il a appelé son recueil « Le fait de vivre » car il se posait la question pendant qu’il écrivait : qu’est ce que c’est que d’être vivant ?
